Cette appellation controversée cache en réalité une diversité de cas parmi les quelques 200 petits domaines skiables fermés que j’ai recensé en France depuis 2013. Il n’est bien sûr pas question ici de grandes stations à la renommée internationale mais le plus souvent de sites isolés, n’ayant comporté qu’une ou deux remontées mécaniques (70% des cas) et de très modestes infrastructures d’accueil. La plupart de ces installations ont depuis été démantelées (pour 78% des sites) ou laissées à l’abandon faute de moyens suffisants…
Les collectivités possédant une station de ski en difficulté de taille plus conséquente auront, quant à elles, tendance à revoir leur modèle économique. On y développe aujourd’hui de nouvelles activités plus douces, parfois dites « 4 saisons », moins dépendantes de l’enneigement et qui permettent de continuer à faire vivre le site tout en appréciant la montagne autrement.
En passionné de ski alpin que je suis, mon recensement des stations de ski alpin fermées et les articles qui les décrivent n’ont bien sûr pas vocation à prôner la fin de ski ou la fatalité du réchauffement climatique, mais plus à permettre aux quelques nostalgiques ou curieux, de passage ici, de (re)découvrir ces anciens domaines skiables et faire ainsi en sorte qu’ils ne tombent pas dans l’oubli.
by Vincent SIMON
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Stations de ski « fantômes » 